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Menton
Une merveille de festival !

Du 25 juillet au 5 août 2023

Il n’est guère de plus beau lieu de festival d’été que celui de Menton. Perché au-dessus de la mer, dominé par la façade et le clocher d’une merveille d’église baroque, protégé par le glaive séculaire de la statue de Saint-Michel et recouvert par le ciel étoilé, le festival accueille depuis soixante-dix ans les plus grands artistes classiques du monde. Créé par André Böröcz, dirigé par Paul-Emmanuel Thomas, le Festival de musique de Menton est l’un des plus anciens et prestigieux d’Europe.

Patricia Petibon

Illustration: © Bernard Martinez
Patricia Petibon présent à Menton en 2019
© Bernard Martinez

La soprano colorature Patrice Petibon naît le 27 février 1970 à Montargis. Elle entreprend très tôt l’étude du piano et du chant. Après le Conservatoire de Tours, elle suit une licence de musicologie au Conservatoire National Supérieur de Musique à Paris. Après sa licence, elle étudie le chant avec Rachel Yakar et sort diplômée du CNSM en 1995 avec un premier prix.

Elle est vite découverte par William Christie des Arts Florissants et devient bientôt l’une des étoiles montantes de la scène baroque. Elle fait ses débuts avec lui en 1995 à la Scala dans La Descente d’Orphée aux enfers de M-A Charpentier (Daphné/Enone), puis au Palais Garnier dans Hippolyte et Aricie de Rameau (L’Amour/Une Matelote/Une Prêtresse/Une Bergère) en 1996. Elle chante également l’Amour dans Orphée et Eurydice de Gluck sous la direction de John Eliot Gardiner (Théâtre du Châtelet 1999) puis Phani/Zima dans Les Indes Galantes de Rameau (Opéra de Paris,2000).

Elle s’illustre dans bien d’autres répertoires : Olympia des Contes d’Hoffmann d’Offenbach pour ses premières à l’Opéra d’État de Vienne et au Grand Théâtre de Genève en 2000. Elle fait ses débuts au Festival de Salzbourg en 2001 dans Ariodante de Haendel en Dalinda. Elle marque une affinité pour les rôles d’ingénues, pour les femmes innocentes ou fantasques, qui sont légions dans sa tessiture de colorature : Sœur Constance dans le Dialogues des Carmélites de Poulenc à l’Opéra de Paris en 2004 sous la baguette de Kent Nagano, Sophie dans Le Chevalier à la rose de Richard Strauss à l’Opéra d’État de Vienne en 2006, Camille dans Zampa de Hérold à la Salle-Favart l’année suivante et Despina dans Cosi fan tutte de Mozart au Festival de Salzbourg en 2009.

En 2010, Olivier Py lui propose un rôle très éloigné de ses personnages habituels, celui de la Lulu de Berg. Elle débute le rôle à Genève. En 2011, elle chante cette fois-ci le rôle de Blanche dans le Dialogue des Carmélites au Théâtre de la Vienne, puis Aspasie dans Mithridate de Mozart au Festival de Munich. En 2012, elle chante Susanna des Noces de Mozart pour ses débuts au Festival d’Aix-en-Provence et incarne Gilda dans Rigoletto à l’Opéra d’État de Berlin. Elle revient à Aix en 2014, en Ginevra dans Ariodante.

La même année, elle est la Manon de Massenet à l’Opéra d’État de Vienne. Elle prouve également sa flexibilité en sortant un album de chansons françaises, La belle Excentrique, où elle s’aventure en dehors du chant lyrique. En 2017, le TCE lui offre sa prise du rôle-titre de Pelléas et Mélisande de Debussy. Suivent les rôles de Giunia dans Lucio Silla de Mozart au Théâtre royal de Madrid, Blanche de la Force dans Le Dialogue des Carmélites à la Monnaie et au TCE, Orphée et Eurydice au TCE et à l’Opéra de Versailles cette fois-ci dans le rôle-titre et aux côtés de Philippe Jaroussky…


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