Né à Clermont-Ferrand dans une famille de musiciens (son père est violoniste et chef d’orchestre) Alexandre Kantorow commence le piano à l’âge de 3 ans. Son père arrange la 2ème Rapsodie hongroise de Liszt pour qu’il puisse la jouer avec ses petites mains.
C’est à la Schola Cantorum, où Igor Laszko le fait travailler intensément, qu’il se décide à se lancer dans la carrière de concertiste. Il entre au CNSM de Paris dans la classe de Frank Braley et Haruko Ueda. Il recevra par la suite les conseils avisés de grands solistes tels que Jacques Rouvier, Jean-Philippe Collard, Georges Pludermacher, Théodore Paraskivesco, ou Christian Ivaldi.
A 16 ans, il est invité aux Folles Journées de Nantes et de Varsovie avec le Sinfonia Varsovia. Depuis, on a pu le voir dans les plus grandes salles (Concertgebouw d’Amsterdam, Konzerthaus de Berlin, Philharmonie de Paris, Bozar de Bruxelles…) et dans les plus grands festivals (La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins, Heidelberg, le festival de Pâques d’Aix-en-Provence...). Il a joué avec le Kansai Philharmonic Orchestra, le Taipei Symphony Orchestra, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, l’Orchestre de Genève, l’Orchestre de Berne … et a collaboré régulièrement avec Valery Gergiev et l’Orchestre du Théâtre Mariinsky.
Sa passion pour la musique de chambre l’a amené à se produire avec le quatuor Talich, Roland Pidoux, Shuichi Okada, Aurélien Pascal, Amaury Viduvier…
Il est nommé pour les Victoires de la musique classique dans la catégorie Révélation soliste instrumental de l’année en 2019. L’été de la même année, il remporte le 1er prix et la médaille d’or du concours Tchaïkovski, les jeux olympiques de la musique classique. Un doublé historique qui en fait une star et un tsar du piano comme se plait à le dire la presse…
En février 2020, il est doublement sacré, aux Victoires de la musique, comme soliste instrumental et dans la catégorie « enregistrement ».
Alexandre Kantorow a déjà un certain nombre de disques à son actif.
Citons entre autres son album « A la russe » qui reçoit le Choc Classica de l’année 2017. Cet album remarqué est sorti chez Bis, qui a également publié ses enregistrements des concertos pour piano de Liszt et de Saint-Saëns. Avec son père, il a gravé des sonates de Camille Chevillard et André Gedalge (NoMadMusic). Les compositeurs José Serebrier et Guillaume Connesson ont écrit pour lui. En 2022, père et fils Kantorow s’associent à l’ensemble Tapiola Sinfonietta pour un bel album des oeuvres pour piano et orchestre du compositeur Camille Saint-Saëns.
